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Des huiles essentielles... toujours utiles... au quotidien !

Les huiles essentielles ont un rôle important à jouer dans notre arsenal thérapeutique. C’est vrai notamment durant les mois d’hiver où elles constituent un bon complément aux médicaments « classiques » lorsque qu’il s’agit de traiter un refroidissement. Ainsi, l’huile essentielle d’eucalyptus possède des propriétés désinfectantes et favorise également la fluidification des sécrétions nasales ou bronchiques. Le thym est lui-aussi un très bon désinfectant et agit contre la toux. D’autres huiles essentielles apparaissent régulièrement dans les préparations contre les refroidissements. Citons en vrac le citron, le niaouli ou encore le romarin.

 

Le top 10 des huiles essentielles 
en petites bouteilles en stock à l'officine 

Lavande vraie ou officinale: la tout-en-un - (Lavendula officinalis)

▪ Ultrapolyvalente, c'est la base de l'armoire à pharmacie.
Très appréciée dans les troubles liés à l'anxiété, elle se révèle aussi particulièrement utile contre tous les petits problèmes de peau et en cas de digestion difficile.
Elle permet même de lutter contre les poux !

▪ On en fait quoi ? 
Une piqûre d'insectes, un coup de soleil ? On applique deux à quatre gouttes de lavande sur la zone irritée.
Contre les boutons, on la mélange à un peu d'huile essentielle de tea tree (une goutte de chacune) et on l'applique point par point.
Comme répulsif anti-poux, on pose deux gouttes à la base des cheveux ou sur l'élastique de la queue-de-cheval.
Contre les coups de stress ou après les repas trop riches, on en pose une goutte sur le plexus solaire ou on en avale deux gouttes dans une cuillerée de miel.
Ça tombe bien, on adore son petit goût de vacances..

 

Tea Tree : l'anti-infectieuse - (Melaleuca alternifolia)

▪ C'est l'ennemie jurée de toutes les infections: ORL, cutanées, buccales...
Mais elle est également anti-fatigue: à toujours garder à portée de main, surtout en voyage !

▪ On en fait quoi ?
Contre les mycoses ou les verrues, on en applique deux gouttes sur la peau infectée ou on la dilue dans une cuillerée d'huile végétale si la surface atteinte est étendue.
On peut également en déposer une goutte sur sa brosse à dents ou s'en frotter les mains après lavage au savon pour une hygiène impeccable.

 

Menthe poivrée : l'alliée de la digestion - (Mentha piperita)

▪ C'est l'alliée de choix contre les troubles digestifs (nausées, lourdeurs d'estomac, ballonnements).

On apprécie son parfum frais, mais il est impératif de respecter les doses car elle est très puissante.

▪ On en fait quoi ?
Une goutte sur un morceau de sucre, (ou sur un morceau de biscotte), après le repas facilite la digestion, mais c'est aussi un remède radical contre le mal des transports.
On peut également l'associer aux huiles essentielles de citron et de basilic tropical dans la tisane des lendemains de fêtes (une goutte de chacune, dans une cuillerée de miel).
Dans tous les cas, on évite d'en donner aux enfants de moins de 6 ans ainsi qu'aux personnes âgées.

 

Citron: la fortifiante - (Citrus limonum)

▪ Stimulante, l'huile essentielle de citron est idéale en cas de fatigue, d'infections répétées ou de troubles hépatiques. Elle agit aussi très efficacement sur la circulation sanguine et, en diffusion, assainit l'atmosphère.

▪ On en fait quoi ?
En cas de fatigue ou de coup de froid, deux gouttes dans un grog font des miracles.
Une goutte dans une tisane verveine-menthe en fin de repas soutient les foies difficiles.
Diluée dans dix fois son volume d'huile végétale d'arnicaen massage sur les zones concernées, elle stimule la microcirculation.

Attention, elle est formellement déconseillée en application pure (car très irritante) ou avant une exposition solaire (photosensibilisante) !

 

Géranium rosat : l'équilibrante - (Pelargonium graveolens) 

▪ Idéale pour les peaux grasses, en cas de troubles nerveux ou hormonaux.
Elle régule aussi le taux de glycémie : parfaite pour contrôler son appétit !

▪ On en fait quoi ?
Anxiété, stress ? On en masse une goutte sur le plexus solaire ou le poignet.
Bobo ou bouton ? Une goutte sur un coton-tige.
En plein jet lag ? Mélangée aux huiles essentielles de pamplemousse et de camomille (dix gouttes de chacune), on en verse deux gouttes sur son gant et on se frictionne sous la douche.

 

Palmarosa : l'amie des jolies peaux - (Cymbopogon martinii)

▪ Antibactérienne, hydratante, cicatrisante et stimulante cellulaire, son utilisation régulière est une assurance contre tous les petits soucis cutanés.
Elle lutte même contre les embarrassants problèmes de transpiration !

▪ On en fait quoi ?
Au quotidien, une goutte mélangée à sa crème de jour habituelle régule la sécrétion de sébum, hydrate et régénère la peau.
Pour contrôler la transpiration, on en applique quelques gouttes sous les aisselles la paume des mains ou sous la plante des pieds, et on limite ainsi la sécrétion de sueur et les mauvaises odeurs. 

 

Ravintsara : l'antiseptique - (Cinnamomum camphora)

▪ Si l'on ne devait choisir qu'une huile essentielle contre les petits maux de l'hiver, ce serait celle-ci.
Antivirale, antiseptique et expectorante, elle stimule le système immunitaire et lutte contre la fatigue physique et nerveuse.
Elle est aussi très efficace contre la grippe, les infections des voies respiratoires et même contre la gastro-entérite.

▪ On en fait quoi ?
Dès les premiers froids, on prend l'habitude de diffuser matin et soir un mélange ravintsara, citron et eucalyptus radié. 
Si le mal est déjà fait, deux options pendant trois jours maximum : une goutte dans un peu de miel quatre fois par jour ou trois gouttes en massage sur la colonne vertébrale et le thorax, matin et soir.

 

Ylang-ylang - (Cananga odorata):

▪ Huile essentielle paradoxale, l'ylang-ylang est à la fois stimulante et calmante.
Elle booste les libidos endormies comme elle vole au secours des angoissés.
Calmante, anti-stress, elle lutte aussi contre les troubles du sommeil et les petites déprimes passagères, et désinhibe même en douceur les timides.
Si on n'apprécie pas son parfum capiteux, on peut se tourner vers le petit grain de bigarade aux délicats effluves de fleur d'oranger.

▪ On en fait quoi ?
On se fait couler un grand bain chaud (37-38 °C), dans lequel on en verse quelques gouttes diluées dans un peu de lait: détente et nuit réparatrice assurées.
Son parfum suave et envoûtant est aussi très agréable en diffusion ou en massage, diluée dans une huile végétale type amande douce pour un effet tonique.

 

Immortelle : la réparatrice - (Helichryse italicum)

▪ Des coups, des bleus, des bosses ? L'immortelle s'impose (mais elle est chère).
Anti-hématomes, anti-inflammatoire, elle a d'excellentes vertus cicatrisantes sur les plaies et les brûlures, mais aussi sur les fractures ou les entorses.

Ça tombe bien, elle convient parfaitement aux enfants (à partir de 7 ans).

▪ On en fait quoi ?
On la dilue dans de l'huile végétale (deux gouttes dans une cuillerée à café) et l'on masse les zones douloureuses.
On en applique une goutte, mélangée à deux gouttes d'huile de rose musquée, sur les cicatrices.
En revanche, on évite de l'absorber car elle peut être légèrement toxique.

 

Camomille noble ou romaine : la bonne fée des tout-petits - (Chamaemelum nobile)

▪ Cette huile essentielle anti-inflammatoire et sédative est idéale pour soigner les bobos des enfants, mais elle est aussi très appréciée des plus grands pour son action calmante spectaculaire.

▪ On en fait quoi ?
Si le petit dernier a du mal à s'endormir, on lui fait respirer le flacon ouvert.
Si ce sont ses premières dents qui le gênent, on masse la gencive d'un doigt avec une goutte de camomille diluée dans deux gouttes d'huile végétale de millepertuis ou, plus doux, d'hydrolat de camomille romaine.
Chez l'adulte stressé, elle fait des miracles à raison de quelques gouttes pures sur le plexus, la voûte plantaire et les poignets.